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Définitions

        L’interférométrie est un phénomène ondulatoire dû à l’addition de mêmes longueurs d’ondes et cohérentes (c’est-à-dire présentant une différence de phase constante).

       Chaque mesure radar se compose de 2 données : l’amplitude et la phase.

       Par comparaison de deux mesures de phases entre elles, on en déduit une différence de phase. La phase est une propriété d’un phénomène périodique comme par exemple une onde. La phase est une façon de localiser le point de départ d’une onde ou son décalage dans le temps par rapport au départ d’une autre onde.

       En interférométrie radar, le concept de phase s’applique à l’oscillation des ondes électromagnétiques. Ces ondes, analysées par le boîtier de détection de SPOT 4 (boîtier dit CDD,c’est-à-dire constitué de composants électroniques), sont des phénomènes cycliques comme des vagues ou encore comme le mouvement d’un pédalier de bicyclette. La phase se calcule en degrés (voir graphique ci-après) ; on dit qu’un quart de cycle (=période) correspond à 90° et qu’un cycle complet (un cycle de phase) correspond à 360°. Deux ondes sont considérées comme étant « en phase » si leur origine (le point de phase 0) est parfaitement superposable. Dans tous les autres cas, les ondes sont dites « déphasées ».

 Représentation schématique de la phase de deux ondes sinusoïdales où l’axe «t» représente le temps. Les ondes «A» et «B» sont déphasées de 90º alors que les ondes «A» et «C» sont en phase.

 

Expérience de Young

     Ce médecin anglais fut l'un des premiers à s'intéresser aux interférences en 1801, mises en évidences au cours d'expériences célèbres. Il en donna une explication fondée sur la notion de chemin optique, établissant l'aspect ondulatoire de la lumière. En effet, la lumière est une onde et on peut donc étudier ses variations de fréquences.

     D'après les courbes ci-dessous, nous constatons des interférences constructives, lorsque les amplitudes des ondes interférentes s'ajoutent au point considéré (courbes A3 et A5) mais également des interférences destructives, lorsque les amplitudes se retranchent et s'annulent entre elles (A7).

A3=A1+A2

A5=A1+A4

A7=A1+A6

Illustrons ces courbes par l'expérience des fentes de Young :

Matériel 

      - source de lumière

      - fentes permettant de diviser le faisceau

      - écran

    Résultats :

Lecture de l’écran : 1 seul faisceau

Lecture de l'écran : 2 faisceaux, créés pas les fentes. On constate un effet de diffraction.

Grâce à un "zoom" sur l'écran, on constate un effet d'interférence.

     D'après les photos, nous observons sur l'écran des points alignés alternativement sombres et brillants. On dit qu'il y a interférence des faisceaux issus des deux fentes.

     En un point brillant, l'intensité lumineuse est maximale ; l'interférence est constructive.

     En un point sombre, l'intensité lumineuse est nulle ; l'interférence est destructive.

     Les interférences s'expliquent en terme de déphasage, c'est-à-dire de différence de chemin optique entre deux rayons cohérents arrivant au même point (un déphasage est un angle).

     Ce phénomène de nature ondulatoire affecte en particulier la lumière comme nous venons de le voir et les autres types d'ondes électromagnétiques, mais aussi le son. Ainsi l'interférométrie est utilisée dans toutes sortes de satellites : de communication, météorologiques, de navigation, scientifiques.

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